A propos DE L'UNESCO Archives - Unesco 2Fp https://www.ffpunesco.org/category/a-propos-de-l-unesco/ Blog sur les activités de l'unesco en France Mon, 02 Oct 2023 12:24:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://www.ffpunesco.org/wp-content/uploads/2023/08/cropped-map-48691_640-32x32.png A propos DE L'UNESCO Archives - Unesco 2Fp https://www.ffpunesco.org/category/a-propos-de-l-unesco/ 32 32 Le Patrimoine immatériel de l’UNESCO : Un trésor de traditions et de savoir-faire https://www.ffpunesco.org/le-patrimoine-immateriel-de-lunesco-un-tresor-de-traditions-et-de-savoir-faire/ Mon, 02 Oct 2023 12:24:12 +0000 https://www.ffpunesco.org/?p=115 Le patrimoine est le reflet d’une civilisation, le miroir de son histoire, de ses valeurs, de son identité. Si l’on connaît souvent les monuments, les sites historiques ou les objets qui en font partie, le patrimoine immatériel est tout aussi fondamental. Il est composé de traditions, de savoir-faire, de rites, […]

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Le patrimoine est le reflet d’une civilisation, le miroir de son histoire, de ses valeurs, de son identité. Si l’on connaît souvent les monuments, les sites historiques ou les objets qui en font partie, le patrimoine immatériel est tout aussi fondamental. Il est composé de traditions, de savoir-faire, de rites, de festivités et d’autres éléments intangibles qui façonnent notre humanité. Reconnaissant son importance, l’UNESCO a mis en place une convention visant à protéger et à promouvoir ce patrimoine immatériel de l’humanité.

Qu’est-ce que le patrimoine immatériel ?

Le patrimoine immatériel se définit comme l’ensemble des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire que les communautés, les groupes et, dans certains cas, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ces éléments sont transmis de génération en génération, constamment recréés par les communautés et les groupes en réponse à leur environnement, à leur interaction avec la nature et à leur histoire.

Il sarticule autour de cinq domaines principaux :

– Les traditions et expressions orales, y compris la langue comme véhicule du patrimoine culturel immatériel.

– Les arts du spectacle.

– Les pratiques sociales, rituels et événements festifs.

– Les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers.

– Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

L’importance de la protection par l’UNESCO

La rapidité des changements sociaux, économiques et environnementaux entraîne une fragilisation, voire une disparition, de certaines formes du patrimoine immatériel. En reconnaissant et en protégeant ces éléments, l’UNESCO vise non seulement à préserver des traditions précieuses, mais aussi à valoriser la diversité culturelle et la créativité humaine. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée en 2003, est le principal instrument juridique mondial dédié à la préservation de ce type de patrimoine.

Les joyaux français du patrimoine immatériel

La France, riche de sa diversité culturelle et de son histoire, a également ses représentations au sein du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Parmi eux, on retrouve la gastronomie française, reconnue non seulement pour sa finesse et son raffinement, mais aussi pour sa tradition de repas festifs réunissant famille et amis autour d’une table. Le savoir-faire lié au parfum à Grasse, berceau historique de la parfumerie, est aussi célébré pour ses techniques uniques de transformation des matières premières naturelles en parfums. Le festival de la chanson de marins, les chants de marins et les chants de la mer en Bretagne reflètent la richesse maritime de la région. De plus, les Compagnons du Tour de France, qui perpétuent un système unique d’apprentissage itinérant, sont également mis à l’honneur. Ces éléments, parmi tant d’autres, illustrent la variété et la profondeur du patrimoine culturel immatériel français, qui se tisse à travers les siècles et continue de rayonner dans le monde entier.

Les couteaux artisanaux : Une coupe précise dans le patrimoine immatériel

L’un des exemples les plus marquants du savoir-faire lié à l’artisanat traditionnel, et qui constitue une partie du patrimoine immatériel de l’UNESCO, est l’art de la fabrication des couteaux d’art. Qu’ils soient conçus pour la cuisine, la chasse ou comme objets d’art, les couteaux artisanaux représentent un métier ancien, une tradition riche en histoire et en technique.

La création de ces couteaux ne se limite pas à leur aspect fonctionnel. Chaque pièce est le reflet d’une culture, d’un lieu, d’une histoire. La sélection des matériaux, la forme de la lame, la technique de forge, le choix du manche, tout est réfléchi et porte en lui l’empreinte d’un artisan et d’une tradition. Certains couteaux sont si spécifiques qu’ils sont associés à une région ou à un pays en particulier, comme le couteau de Laguiole en France ou le Santoku au Japon.

La reconnaissance de cet art par l’UNESCO met en lumière l’importance de préserver ces savoir-faire ancestraux, de soutenir les artisans dans leur métier et de transmettre ces compétences aux générations futures.

D’autres éléments emblématiques

Outre l’art de la fabrication des couteaux, la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO regorge d’éléments fascinants. Cela va du tango argentin à la pizza napolitaine, en passant par le théâtre Nô du Japon ou le festival des géants et dragons de Belgique. Chaque élément a sa propre histoire, sa propre signification et représente une facette unique de la richesse culturelle mondiale.

Conclusion

Le patrimoine immatériel de l’UNESCO est une véritable célébration de l’humanité. Il met en avant les traditions, les rites, les savoir-faire et toutes ces choses intangibles qui font de nous ce que nous sommes. En protégeant et en valorisant ce patrimoine, nous assurons non seulement sa pérennité, mais nous enrichissons également notre compréhension mutuelle et notre respect pour les cultures du monde. La sauvegarde de ces éléments est essentielle pour maintenir un lien vivant avec notre passé, tout en construisant un avenir harmonieux et diversifié.

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Critères d’évaluation https://www.ffpunesco.org/criteres-d-evaluation/ Tue, 16 Mar 2021 12:22:00 +0000 https://www.ffpunesco.org/?p=28 L'objectif principal de la liste du patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger des sites uniques.

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L’objectif principal de la liste du patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger des sites uniques. Dans ce but, et par souci d’objectivité, des critères d’évaluation ont été élaborés. Dans un premier temps (depuis 1978), il n’existait que des critères pour les sites du patrimoine culturel – cette liste comprenait six éléments. Ensuite, pour rétablir l’équilibre entre les différents continents, les sites naturels ont été ajoutés et la liste comprenait quatre éléments. Enfin, en 2005, tous ces critères ont été regroupés et, désormais, chaque site du patrimoine mondial comporte au moins l’un d’entre eux dans sa description. Les numéros des critères sont généralement indiqués par des chiffres romains écrits en minuscules.

Critères culturels

  • Le bien doit être un produit du génie créatif humain.
  • L’œuvre doit représenter la manière dont un changement important dans les valeurs humaines au cours du temps ou dans une région culturelle particulière a influencé le développement de l’architecture ou de la technologie, de l’art monumental, de l’urbanisme ou de l’aménagement du paysage.
  • Le bien doit constituer un témoignage unique ou au moins exceptionnel d’une tradition culturelle ou d’une civilisation qui n’existe plus ou qui a cessé d’exister.
  • Le bien doit constituer un exemple éminent d’un type de construction, d’un ensemble architectural ou technologique ou d’un paysage illustrant une (ou des) époque(s) importante(s) de l’histoire de l’humanité.
  • Le bien doit être un exemple éminent d’établissement traditionnel, d’utilisation du sol ou de gestion de l’eau qui représente une culture particulière ou une forme particulière d’interaction humaine avec l’environnement, surtout si un tel exemple est devenu vulnérable à des changements irréversibles.
  • Le bien doit être directement ou indirectement lié à des événements ou des traditions existantes, des idées ou des croyances, des œuvres d’art et de la littérature d’importance mondiale (le Comité de l’UNESCO considère que ce critère doit être utilisé en conjonction avec les autres critères).

Critères naturels

  • Le bien doit représenter un exemple de phénomène naturel unique ou une zone de beauté naturelle inimitable et d’importance esthétique.
  • Le bien doit être un exemple exceptionnel représentant des étapes majeures de l’histoire humaine, y compris des traces de vie ancienne, d’importants processus géologiques en cours de formation de la surface terrestre, ou d’importants phénomènes géomorphologiques et physiographiques.
  • Le bien doit être un exemple éminent représentant des processus écologiques et biologiques importants en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes terrestres, d’eau douce, côtiers et marins et des communautés végétales et animales.
  • Le site doit être l’habitat des espèces les plus importantes en termes de conservation de la biodiversité, y compris les espèces en danger et les espèces ayant une valeur universelle exceptionnelle pour la science et la conservation de l’environnement.

La procédure d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

Dans un premier temps, un bien doit être inscrit sur la liste indicative des sites candidats à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial. L’inclusion dans la liste indicative implique que l’État a l’intention d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO à l’avenir.

Une demande d’inscription sur la liste indicative doit être soumise au Secrétariat de l’UNESCO au moins un an avant la soumission du dossier de proposition d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

Lors de la préparation de la documentation pour l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, un État partie à la Convention de 1972 doit impliquer un large éventail de participants, y compris des représentants de la gestion du bien culturel ou naturel concerné, des représentants des autorités locales et régionales, des sociétés locales, des organisations non gouvernementales et d’autres parties intéressées.

La documentation doit être préparée en anglais ou en français selon un format de demande standard, qui comprend le nom du bien, des informations sur sa situation géographique, une brève description et une justification de la valeur universelle exceptionnelle du bien.

Selon la procédure, une fois qu’un bien est inscrit sur la liste indicative, le processus de préparation d’un dossier de proposition d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO commence.

Le Secrétariat de l’UNESCO soumet le dossier de proposition d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial au Comité du patrimoine mondial, qui examine si le bien répond aux critères de valeur universelle exceptionnelle. Si le bien répond à ces critères, le Comité du patrimoine mondial décide de l’inscrire sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

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La politique d’information de l’UNESCO https://www.ffpunesco.org/la-politique-d-information-de-l-unesco/ Mon, 11 Jan 2021 12:15:00 +0000 https://www.ffpunesco.org/?p=24 Dans le domaine de la communication et de l'information, l'UNESCO vise à promouvoir la libre circulation de l'information, le développement du pluralisme et de l'indépendance des médias

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Dans le domaine de la communication et de l’information, l’UNESCO vise à promouvoir la libre circulation de l’information, le développement du pluralisme et de l’indépendance des médias, le renforcement et la modernisation des infrastructures d’information et des services de documentation (bibliothèques, archives) dans ses États membres, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des télécommunications, ainsi que la formation dans ce domaine.

Bibliothèques. La bibliothèque principale de l’UNESCO est située au siège de l’organisation à Paris. En outre, il existe plusieurs dizaines d’antennes de la bibliothèque centrale dans les villes où se trouvent les bureaux de l’UNESCO (par exemple Bangkok, Le Caire, Caracas, Dakar, Londres, Nairobi, etc.) La bibliothèque de Paris contient toutes les publications de l’UNESCO, les publications d’autres organisations, un grand nombre de documents imprimés dans les domaines de compétence de l’UNESCO : éducation, science, culture, sciences sociales et humaines, communication et information ; ainsi qu’environ 1200 périodiques et des microfiches de la documentation et des publications de l’UNESCO depuis 1972.

La bibliothèque offre tous les types de services : service d’information de référence, recherche sur Internet et dans les bases de données électroniques de l’UNESCO, échange de matériel avec d’autres bibliothèques, commande de matériel pour divers projets.

Archives. La collection centrale d’archives de l’UNESCO est également située dans le bâtiment du siège de l’organisation à Paris. Le service des archives a été créé en 1947 et sert aujourd’hui de lieu de stockage des documents d’archives de l’organisation, de département de gestion de l’information provenant du Secrétariat et de service de référence. L’objectif du service des archives de l’UNESCO est donc de documenter l’histoire et les activités de l’UNESCO, ainsi que d’assister le Secrétariat dans la préservation et la gestion de l’information.

Une ressource importante et populaire de l’UNESCO est la Bibliothèque multimédia de l’éducation, qui comprend des catalogues annuels de matériel vidéo, des catalogues annuels de documents de l’UNESCO, diverses statistiques et données comparatives de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation et une vaste collection de textes législatifs dans le domaine de l’éducation, publiés sous forme électronique.

Le portail web de l’UNESCO est un système documentaire et d’information étendu et interconnecté où les ressources d’information hiérarchisées sont structurellement liées aux fonctions de cette organisation éducative, scientifique et culturelle. Les ressources archivistiques du portail existent sous la forme d’un portail spécial d’archives de l’UNESCO, qui a été créé pour remplir les tâches d’information et de communication dans le domaine des archives. Le portail d’archives donne accès à toutes les formes et à tous les types d’activités de l’UNESCO dans le domaine des archives et établit des contacts avec les archives et les services régionaux, ainsi qu’avec les ressources des archives en ligne, des bibliothèques et des institutions scientifiques. En même temps, l’étude des activités d’archivage de l’UNESCO doit être menée avec la participation d’informations provenant d’autres composants structurels du portail, car l’archivage des activités de l’UNESCO se reflète dans toutes ses directions et fait partie de l’archive générale de l’organisation.

Le développement de l’accès est axé sur la création d’un logiciel commun de technologies électroniques dans le domaine des archives, la normalisation de la gestion documentaire des archives, l’enseignement de l’archivistique, le développement des formes audiovisuelles de communication et du multimédia, la création d’archives audiovisuelles, l’accès à l’appareil de référence des sources d’information de niveau secondaire et directement aux documents sous forme électronique et aux copies numériques des sources primaires stockées dans les collections d’archives de l’UNESCO et d’autres institutions, archives, bibliothèques et instituts scientifiques.

Les activités d’information de l’UNESCO se reflètent dans le principe structurel et hiérarchique du portail web, où tous les types d’activités et les documents les concernant sont interconnectés à la fois verticalement et horizontalement. Ainsi, les principales sections d’accès sont situées à la fois sur la page principale et sur le portail des archives de l’UNESCO. Le portail des archives est accessible à partir de la page principale et des autres sections du portail général de l’UNESCO (http://www.unesco.org).

Ce portail contient des informations sur les activités archivistiques de l’UNESCO, les services d’archives régionaux de cette organisation et ses représentants dans différents pays, ainsi que des informations sur les innovations dans tous les domaines des activités archivistiques, à commencer par la gestion des archives, la comptabilité et la préservation des ressources documentaires, la création d’archives numériques électroniques, etc. Une grande importance est accordée au libre échange de points de vue, à la coopération scientifique dans le domaine des archives, à la diffusion des connaissances archivistiques et à la formation.

L’information administrative contient des informations sur les activités de l’UNESCO, ses agences centrales et régionales, son personnel, son budget, ses actualités, ses programmes et projets, ses règlements, ses normes et ses logiciels.

Parallèlement à cette orientation, l’accès direct aux sources primaires, l’information sur le patrimoine archivistique national et sa composante la plus précieuse : les objets uniques et les collections de classe mondiale, y compris le registre de ce patrimoine, sont en cours de développement.

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Adhésion à l’UNESCO https://www.ffpunesco.org/adhesion-a-l-unesco/ Thu, 04 Jun 2020 12:10:00 +0000 https://www.ffpunesco.org/?p=21 Selon l'Acte constitutif de l'UNESCO, tout État membre des Nations unies peut devenir membre de l'organisation.

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Selon l’Acte constitutif de l’UNESCO, tout État membre des Nations unies peut devenir membre de l’organisation. Les États non membres peuvent également adhérer à l’organisation si les deux tiers de la Conférence générale votent en sa faveur. Les territoires dépendants qui ne sont pas responsables de leur propre politique étrangère peuvent devenir membres associés si l’État responsable de leur politique étrangère en fait la demande et si les deux tiers de la Conférence générale votent en leur faveur. Un membre de l’ONU se retire automatiquement de l’UNESCO s’il est exclu de l’ONU.

La grande majorité des pays du monde sont membres de l’UNESCO. Parmi les membres de l’ONU, seuls le Liechtenstein, les États-Unis et Israël ne sont actuellement pas membres de l’organisation. Ces deux derniers pays se sont retirés de l’UNESCO en 2018 parce qu’ils estimaient que l’Organisation mettait en œuvre des politiques anti-israéliennes. Trois pays ne sont pas membres de l’ONU mais sont membres de l’UNESCO : Les Îles Cook, Niue et la Palestine. Par ailleurs, certains pays et organisations intergouvernementales (l’Union européenne) ont le statut d’observateur à l’ONU.

Principaux organes de l’UNESCO

La Conférence générale (CG) est l’organe décisionnel de l’UNESCO. Elle est composée de tous les États membres de l’UNESCO, chacun d’entre eux ne pouvant désigner plus de cinq représentants. La CG peut prendre des décisions sur les recommandations aux États membres et sur les conventions internationales qui doivent être ratifiées par les États membres. Dans le premier cas, une majorité simple suffit, tandis que dans le second, les deux tiers des votes sont requis. Chaque État membre dispose d’une voix lors d’un vote. Un pays peut être privé du droit de vote si ses arriérés à l’égard de l’UNESCO dépassent le montant requis des contributions pour les deux dernières années. Le CA se réunit en session ordinaire tous les deux ans. Il peut également se réunir en session extraordinaire si nécessaire. Lors de chaque session, le CA élit un président et d’autres membres du présidium.

Le conseil d’administration (CE) prépare l’ordre du jour du CA et surveille la mise en œuvre du programme de travail adopté par le CA. Le Conseil exécutif est élu par le CA parmi les représentants des États membres de l’UNESCO et se compose de 51 membres. Deux membres du CS ne peuvent pas être citoyens du même pays. Les membres du Conseil exécutif siègent depuis le début de leur mandat jusqu’à la fin de la deuxième session ordinaire du Conseil d’administration. Le SB se réunit en session ordinaire au moins deux fois par an, et des sessions extraordinaires sont organisées si nécessaire.

Le secrétariat se compose du directeur général et du personnel nécessaire. Le directeur général est le plus haut fonctionnaire de l’UNESCO. Il est nommé par le Conseil d’administration pour six ans et ne peut exercer plus de deux mandats. À ce jour, le poste de directeur général a été occupé par 11 personnes, dont cinq sont originaires d’Europe occidentale. Depuis 2017, c’est la Française Audrey Azoulay qui est à la tête de l’UNESCO.

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La création de l’UNESCO en réponse à la Seconde Guerre mondiale https://www.ffpunesco.org/la-creation-de-l-unesco/ Sun, 22 Mar 2020 11:56:00 +0000 https://www.ffpunesco.org/?p=18 Selon le site web de l'organisation, tout a commencé au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, en 1942.

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Selon le site web de l’organisation, tout a commencé au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, en 1942. À l’époque, les gouvernements des pays européens qui combattaient l’Allemagne nazie et ses alliés se sont réunis au Royaume-Uni. Ils se sont réunis à l’occasion de la Conférence conjointe des ministres de l’éducation pour discuter de la reconstruction des systèmes éducatifs après l’instauration de la paix. La réunion a été initiée par Malcolm Robertson, directeur du British Council, et son homologue de la Commission de l’éducation, Richard Butler.

Après la guerre, la Charte des Nations unies a été adoptée le 24 octobre 1945. Elle prévoit la création d' »agences spécialisées des Nations unies ».

Lors de la conférence de l’ONU à Londres, le 16 novembre 1945, une nouvelle Organisation pour l’éducation et la culture est créée afin d’instaurer une « culture de la paix ». 37 des 44 États présents signent l’Acte constitutif de l’UNESCO, qui entre en vigueur le 4 novembre 1946. Le 19 novembre, la première session de la Conférence générale de l’UNESCO est inaugurée à la Sorbonne, à Paris. L’objectif principal de l’UNESCO est de promouvoir la paix et la compréhension entre les nations par l’éducation, la science, la culture et la communication. Ce message a façonné l’histoire de l’UNESCO.

La structure de l’UNESCO

L’UNESCO a son siège à Paris et s’appuie sur des comités, des commissions internationales et d’autres organes fonctionnant sous ses auspices pour mener à bien son travail. Parmi eux, on peut citer

  • Commission internationale sur l’histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité ;
  • Commission océanographique internationale ;
  • Commission de la culture et du développement ;
  • Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle ;
  • Bureau international de l’enseignement scolaire ;
  • Institut international de planification de l’éducation ;
  • Institut de l’UNESCO pour l’éducation, etc.

L’organe principal de l’UNESCO est la Conférence générale, à laquelle participent tous les membres de l’organisation tous les deux ans. Elle approuve la stratégie et le budget, nomme le directeur général et élit les membres du conseil exécutif.

Le Conseil exécutif est élu pour 4 ans. Il coordonne les activités de l’UNESCO entre les sessions de la Conférence générale, se réunissant deux fois par an.

Le Secrétariat de l’UNESCO, dirigé par le Directeur général, fonctionne en permanence. Plus de 2000 spécialistes de 130 pays y travaillent. Il est divisé en secteurs selon les principaux domaines d’activités de l’UNESCO.

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